J’ai toujours été attirée par l’art en général. Durant ma tendre enfance, j’adorais chanter, danser et j’étais déjà très à l’aise devant une caméra. J’étais fascinée par les anciennes photos des années 70-80, je pouvais passer des heures entières à regarder les albums photos de ma famille. Ces photos étaient un réel héritage familial, on pouvait raconter notre histoire à chaque page qu’on tournait.
Dès que je partais en vacances, je prenais des photos avec un argentique. Ce fameux boitier avec sa pellicule photo, qu’on faisait développer et qu’on attendait patiemment les tirages. En colonie de vacances, on avait avec mes camarades des appareils photos jetables. Quand j’y repense ça ne me rajeunit pas, mais quel doux souvenir ! On ne savait jamais à l’avance si on avait réussi nos photos, mais on prenait beaucoup de plaisir à conserver ces moments.
Arrivé l’adolescence, les téléphones portables type Nokia 3310 était une révolution, mais on est vite passé au mobile à clapet ou coulissant avec une petite caméra intégrée. Une qualité médiocre pour faire des photos mais ça nous suffisait pour l’usage qu’on en faisait.
À l’âge adulte, j’ai fait la connaissance de Stéphane, un ancien collègue beaucoup plus âgé que moi, qui voulait se mettre à la photo de portrait. Il m’avait proposé d’être sa modèle pour s’améliorer dans sa prise de vue. Je ne connaissais rien au mannequinat et j’ai trouvé l’expérience intéressante. Une petite anecdote à ce sujet, j’avais participé lorsque j’avais 15 ans, au casting du magasin Jennyfer. En 2018, j’ai aussi participé au projet photo de Estelle LAGARDE (photographe sur Paris).
Savoir passer de l’autre côté de l’objectif (et non de la force obscure 😉 ), permet de mieux comprendre le ressenti de ses modèles photos. Il n’est pas aisé d’être en bonne posture devant une caméra et encore moins d’accepter son propre reflet. C’est par cette compréhension et cet autre angle de vue, que l’on arrive à un résultat concret ! J’ai d’ailleurs trouver cela intéressant d’aborder ce sujet sur ma chaîne podcast (épisode 1 “La photogénie” et épisode 2 “la posture“).
Vers 2009-2010, j’ai décidé d’acheter mon premier reflex, grâce à la paye de mon job d’été (hé oui, j’ai finis mes études tard avec mon Bac+3). Je n’avais pas de réelles attentes ou d’objectifs bien précis, je déambulais en ville ou dans la nature, et je prenais quelques clichés. Puis des amis m’ont demandé de les photographier. Au début, c’était pour s’amuser puis après j’ai eu des demandes plus conventionnelles. Au fur et à mesure, j’avais de plus en plus de demandes, mais à aucun moment je pensais en faire mon métier, car c’était une passion.
En 2018, ma vie professionnelle a pris un tournant (grâce au soutien de mon entourage), je suis devenue photographe professionnelle. Je suis autodidacte dans ma démarche et je me forme régulièrement pour vous proposer des photos de qualité. Je prends énormément de plaisir à jouer avec la lumière, à immortaliser ces instants, à développer votre image et votre estime. Je ne pensais pas que l’achat en 2009 de mon premier appareil photo numérique, m’aurait conduit jusque là et j’en suis reconnaissante. Je suis fière de ce chemin, d’être devenue entrepreneuse dans un métier d’art. Un métier très complet où je prends plaisir ! Les photos provoquent des émotions, racontent des histoires. Pourquoi pas la vôtre ?
Début 2021 : la photographe compte à son actif plus de 100 heures de formation photo + 30 heures dans la rédaction et création web.
Courant 2021 : la photographe élargie son panel d’activité, en proposant la création de site Internet wordpress et wix.